2011/11/15

Citrouilles sur glace

La semaine dernière a été assez rock & roll. Avec chéri d'amour et Junior (et le chien très con) on est allés passer la semaine chez mes parents pour au moins deux raisons : le dimanche il y avait un atelier de hockey à Rouen pour Junior et mercredi à Paris y'avait le concert des Smashing Pumpkins (oui je fais sécher l'école à mon fils pour aller voir des concerts, chuis une déglingo).

Donc nous voilà embarqués dès le vendredi, avec des valises bien tassées et optimisées parce qu'il fallait trimballer en plus les affaires de hockey de Junior qui prennent quand même vachement comme place (cf ici). Du coup j'optimise à mort (bon le fait que Junior soit propre nuit et jour à présent a joué en ma faveur, c'est que ça prend de la place les couches) et nous voilà partis.

Le samedi je fais un gâteau parce que l'entraineur de hockey nous a dit que ça se faisait d'amener un gâteau, donc je fais un gâteau (chuis disciplinée, tas vu ?) : un quatre quart aux poires (une vraie tuerie, allez je vous donne la recette : 3 œufs, le même poids en farine, le même poids en sucre (un peu moins si les poires sont bien sucrées), le même poids en beurre (si si), 4 bonnes pincées de sel (c'est ça qui le rend super bon) et les poires coupées en morceaux. Au four 30-40 minutes à 180°. Et là, miam, donc).

Le soir, on va faire un premier repérage de la patinoire, vu qu'il y a un match des Dragons de Rouen (contre les Brûleurs de loups de Grenoble. Ouais je sais, les équipes de hockey, c'est un peu comme les équipes de foot américain, les noms sont très.. aaargh). Nous partons donc gaiement vers la patinoire, que Tomtom nous indique à l'autre bout de la ville (celui-là, depuis que je l'ai réglé à nous parler avec l'accent Québecois, il est est devenu tout con). Bon heureusement, on sait qu'elle se trouve sur une île, on sait laquelle, et vu qu'elle ne fait pas des kilomètres de long, on devrait tomber dessus un jour où l'autre. On mange là-bas, on rejoint notre place dans les gradins, on s'éclate, on gimmefive dans la patte de la mascotte, on manque de se prendre le palet deux fois (un peu comme là), les Dragons gagnent, on est contents, on va faire un tour à la foire (ah oui en plus au même moment, y'avait la foire St Romain à Rouen, un truc de fou)(tu dis si t'en as marre des liens à tout bout de champ hein)(ou des parenthèses, je sais que je fais beaucoup de parenthèses)(enfin t'hésites pas surtout), et après ça on rentre parce que le lendemain, faut se lever tôt.

Le dimanche matin, donc, de bonne heure et de bonne humeur (à la patinoire à 8h30, 40 minutes de route, 1 heure de préparation avant de partir, méeu c'est dimanche !) on emmène Junior à son atelier Fair Play Zir, une cinquantaine de gamins de moins de 9ans sur la glace et presque toute ma famille venue assister à ça et prendre des photos (C'est Junior qui était content, lui qu'on surnomme Narcisse tellement il s'aime...)



Meuh non son maillot n'est pas trop grand...

Bon lundi pas grand chose, mardi on a fait une journée "c'est la fête" : visite d'une jardinerie avec parc animalier (oui oui pas juste les cages avec des souris, un vrai parc animalier) et articles de Noël (joie de Junior), puis resto pas cher et où on vous sert de la terrine comme d'autres vous offrent des salades de bienvenue, le pot direct sur la table (joie de tout le monde), puis sieste (joie des parents), puis foire St Romain (joie du gars qui fait payer 3 euros pour la pêche au canard).

Mercredi on se dirige vers la câpitale pour le concert, et puis vu qu'il est au Zénith, dans le parc de la cité des sciences et que notre hôtel, oh ben tiens, est lui aussi à côté de la cité des sciences, ben on décide d'aller voir la tour Eiffel (nan je déconne on est allés à la cité des sciences). On a passé une après-midi super sympa, on a même fait notre sport de la semaine avec les escalators qui ne marchaient pas (ouf le savoir ça se mérite !) puis le soir on s'est dirigés gaiement vers la salle de concert. Bon je vous la fait courte : le concert n'était vraiment pas bon. J'ai écrit un article là-dessus, je voulais le donner à Discordance mais vu que mon rédac' chef (enfin dois-je toujours me considérer comme une rédactrice ? je sais pas, je crois que ma participation a périmé un jour sans que je le sache. bon bref) J'ai envoyé mon texte  mais comme j'ai pas reçu de réponse (soit que mon texte est trop nul, soit qu'il a changé d'adresse email, enfin dans tous les cas c'est un peu tard maintenant) donc ben je vous le livre à vous, tant pis pour lui (ou tant pis pour vous) :

"La soirée était pourtant douce, la lune était pleine, la fosse et les gradins du Zenith de Paris l'étaient aussi, et les Smash.. pardon, Billy Corgan et ses musiciens étaient là, donc tout aurait dû bien se passer, seulement voilà : la colle n'a pas pris.

Il est des rencontres qui ne se font pas, et cette soirée en était la preuve douloureuse, car les Smashing ont eu affaire à un public glacial, arctique même, à se demander si tous ces gens n'étaient pas venus là par erreur. A qui la faute ? Peut-être un peu à la première partie, un vague groupe venu du Texas dont le nom ne mérite pas d'être retenu, et qui avait pour seul mérite de pousser le volume à la limite de la douleur, un son hyper saturé cachant la misère de leur prestation et rendant la moitié de la salle totalement sourde (l'autre moitié ayant les mains sur les oreilles). L'ingénieur du son n'ayant pas fini d’œuvrer, cette qualité de son s'est retrouvée dans le concert des Smashing Pumpkins, mais semblant toutefois s'améliorer à mesure qu'on perdait de l'audition. Connaissant le perfectionnisme de Billy Corgan sur scène, on ne peut que s'étonner que ce gars ait pu finir la soirée sans recevoir le moindre geste d'agacement.

Est-ce pour cela que le concert a vu si peu de réaction ? pas de bras en l'air, pas de gens qui sautent, qui chantent, qui tapent des mains (ou si peu !), des gradins qui sont restés désespérément assis. Même le demi-cercle devant la scène, repère des irréductibles fans, ne bougeait guère plus qu'une file d'attente à la poste. Billy Corgan a certes failli dans sa prestation, une performance décevante dans l'ensemble. On le sait très peu communicatif et il n'a pas dérogé à la règle. Le concert était assez mal articulé, beaucoup de chansons nouvelles en ouverture, et trop peu de tubes reconnaissables malgré le son saturé. Il a pourtant tout fait pour ranimer ce parterre dormant, gesticulant, lançant ses bras, hurlant dans son micro, mais à peine la mayonnaise prenait-elle quelle retombait comme un mauvais soufflé faute de conviction des deux côtés. Tout cela semblait forcé et finalement assez peu spontané.

Seul le rappel a ressemblé à un vrai concert, mais il était déjà trop tard pour convaincre. Un concert qui sentait la fin de carrière, la première fois qu'on en ressort en ayant plus mal aux fesses de rester assis plutôt qu'aux main, aux pieds et à la gorge à force de hurler.

Décevant est l'adjectif qui convient le mieux pour toute la soirée, et ce des deux côtés de la scène."

Voilà. On a ensuite essayé les épiceries automatiques (ouais je vis à la campagne, ça va), une bonne demi-heure pour un lion et une bouteille d'eau, c'est pas encore au point hein...
On est rentrés le lendemain, puis l'un de mes frères est venu manger avec sa petite famille le soir, puis on est encore rentrés le lendemain, mais cette fois chez nous. Pfouf.

Et à peine arrivée, qu'est-ce que j'ai fait ? ben j'ai bossé (stakhanoviste, va).

Allez j'y retourne.

E.

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