2013/03/15

Voilà, c'est fini

J'ai envoyé ce matin l'email qui met fin à tout ça.

Oui je sais, ça ne se fait pas de terminer une si belle histoire par email, on a fait le même coup à Julien Courbet et il n'a pas apprécié, mais bon voilà, arrive un moment où quand c'est fini, c'est fini, et on ne s'embarrasse plus de savoir-vivre.



Ma boutique et moi c'est fini (bah oui tu croyais quoi ?). Enfin ma boutique de broderie en tout cas, je vous rappelle que j'en ai une autre pour mes broches en tissu (Emma et ses fleurs)(bah oui je me fais un peu de pub au passage)(je vous rappelle que je n'ai plus que celle-là hein)(oui je sais c'est moi qui ai choisi)(mais je vous explique ça de suite)(bon je peux parler, oui ?).

Ma boutique de broderie, dont je n'avais plus le temps de m'occuper, et dont le fonctionnement ne me satifaisait pas vraiment, est d'ores et déjà fermée (enfin elle le sera dès que le webmaster aura fait son boulot). Ca n'allait plus pour plein de raisons. Parce que j'avais des problèmes avec mon fournisseur principal (voir ici mes péripéties)(et ici la suite), que ça me posait des problèmes avec mes clients qui ne voyaient pas pourquoi leur peignoir jaune d'or devenait un peignoir orange sous prétexte que mon fournisseur a soudainement remplacé sa gamme jaune d'or par du orange (moi non plus d'ailleurs, je ne vois pas pourquoi), et aussi que les prix du coton ont quand même vachement augmenté depuis qu'on nous répète que "c'est la crise ma brave dame" (ah ça, les cours du coton, on n'en parle pas au JT...), et puis que le fonctionnement même de la boutique ne me plaisait plus. Attendre après la commande pour pouvoir travailler, ça me faisait un rythme totalement anarchique et surtout imprévisible. Pendant les fêtes et au moment des baptêmes et mariages je ne voyais plus le jour, et à d'autres périodes un peu creuses, je me tournais les pouces.

Avec ma petite boutique de fleurs, et la prochaine sur laquelle je suis en train de travailler, à base de sacs à main brodés, au moins, je m'organise comme je veux, ma charge de travail est constante, si j'ai un rendez-vous ou un gamin malade, ça n'est plus une catastrophe, et je n'ai plus de relations houleuses avec un fournisseur taquin.

Alors oui, ça fait un gros pincement, parce que c'est ma boutique, la première qui ait bien marché, que j'ai fait l'identité de mon blog dessus (ça ne changera pas pour autant, j'aime bien la déco de mon blog), mais bon voilà, à un moment, il faut se détacher des choses qui ne fonctionnent pas et aller de l'avant.

Et bon sang croyez-moi je ne suis vraiment pas du genre à faire cette démarche facilement.

E.

ps : je sais que je n'écris pas beaucoup en ce moment, et mon unique fan s'en plaint régulièrement, mais je suis justement en train de coudre-coudre-coudre et broder-broder-broder (je vous rappelle que je brode à la main) parce que je suis pressée d'ouvrir ma nouvelle boutique et que je veux y mettre un minimum de sacs pour que ça fasse joli. J'en ai 6 de prêts, encore 5-6 et ça devrait aller pour une ouverture prochaine je pense. Mais je suis toujours dans le coin, je vous lis à tout le moins...

ps2 : oui, "à tout le moins" est une expression qui a disparu en 1933, mais je suis très old school comme fille.

ps3 : mais je suis quand même cool.